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Ce n’est pas le handicap qui isole, c’est le regard qu’on lui colle !

  • Photo du rédacteur: Vincent Engler
    Vincent Engler
  • 29 juin
  • 1 min de lecture
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On me demande souvent si j’ai souffert du handicap.

Ma réponse est simple : non. Mais j’ai souffert du regard qu’on portait sur lui.


Le handicap, je l’ai intégré tôt. Il faisait partie de moi.

Ce que j’ai mis plus de temps à digérer, c’est la gêne des autres.

Les silences, les détours, les “ah désolé, je ne voulais pas regarder”...

Comme si ma réalité était un sujet tabou.


La vérité, c’est que le corps ne triche pas.

Il dit tout de suite ce qu’on aimerait parfois cacher.

Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que ce n’est pas ce qu’on voit qui dérange, c’est ce qu’on projette.


Longtemps, j’ai essayé de me faire petit.

De montrer que je pouvais faire “comme tout le monde”.

Mais à vouloir ressembler aux autres, j’oubliais ce que j’avais de plus : ma capacité à transformer le regard, à retourner les jugements, à incarner une autre voie.


Aujourd’hui, je ne cherche plus à plaire.

Je cherche à être vrai.

Parce que c’est dans cette vérité que se cache la puissance.

C’est là que naît la confiance.

Pas celle qu’on attend des autres, mais celle qu’on construit en soi.


Dans mes conférences, je parle de ça.

De ce qu’on ne dit pas mais qu’on ressent fort.

Du poids du regard. De la peur du jugement. Du besoin d’être accepté.

Et surtout, de la liberté qu’on trouve quand on décide d’arrêter de se justifier.


Parce qu’au fond, le vrai handicap, ce n’est pas la différence.

C’est de croire qu’on doit s’excuser d’être soi.


Vincent

 
 
 

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